Une page moins drôle, en forme de bilan pour moi, de réflexions pour vous!
En bas de page, des liens techniques. Cette page est réalisée en 2003.
Eh oui, ça pèse des mats de 15m.

Construit, utilisé, vendu.

Le bateau a été construit, utilisé pendant dix ans puis vendu. Je ne reviens pas sur la construction, c'est long mais on peut s'en tirer à peu près seul. Parfois il faut des bras.Cette image montre le transport du mat vers le bateau. Il vaut mieux avoir des voisins sympa! Mais après? Navigation en solitaire? (pas toujours marrant) en couple? (si ça marche, c'est sans doute l'idéal) alors il faut trouver des équipiers, c'est pas toujours facile. Un gros bateau, c'est de gros soucis, il faut trouver d'autres bras tous les ans pour le carènage, il faut passer beaucoup de temps à remettre en ordre ce qui use, casse, tombe en panne. Il faut venir voir si les amarres tiennent bon, si les défenses ne sont pas explosées...

A la fin, je me suis un peu senti prisonnier du bateau et ne l'utilisant pas assez au regard du temps et de l'argent dépensés, j'ai vendu. Une page se tourne, je crois que je vais prendre un petit bateau.

 

Parlons d'argent, justement. Voilà quelques éléments de réflexion sur ce que coûte réellement un bateau. Réellement? pas tout à fait car tous les ans vous avez des extras. A titre de renseignement, ceci est le budget annuel minimum du bateau. Budget continuellement dépassé car il y a toujours des imprévus (exples : en 1998 un sablage m'a coûté environ 30 000F, l’année précédente le carénage avait demandé 1 500F supplémentaires, en 2000 l’installation d’un dessalinisateur, plus de 50 000 etc...Bien sûr le dessal n'est pas indispensable mais pratique et évidemment, quand je l'ai acheté je ne pensais pas vendre.

Ah, le carènage! Là aussi, il vaut mieux avoir des bras. Pour cette taille, il faut deux jours. Le premier on carchérise, on en prend plein la gueule, on se transforme en hommes bleus un peu plus mouillés que les autres! Le deuxième jour, c'est plus cool: on se dépêche de rincer on attend que ça sèche, on peind en vitesse pour essayer d'avoir un temps de séchage de l'antifouling le plus long possible sachant bien que de toutes manières ce sera trop court. Enfin, la sortie de l'eau étant gratuite, il faut bien quelques inconvénients!Remarquez l'arrimage du bateau par les mats.
Au sec...ours, la marée revient!

En guise de conclusion: on a fait quand même plus de trente mille milles ensemble, avec des galères mais aussi des bons moments, des nuits où la mer brille de toutes ses phosphorescences, des rencontres impressionnantes de cétacés ou de cargos, des arrivées sur des îles ou dans des ports à découvrir.

Ne dites jamais "Et si c'était à refaire?" puisque ce n'est jamais à refaire.

L'ordinateur à bord
Le calibrage des cartes
Quelques trucs
L'enrouleur de GV
La pose du propulseur
La double commande

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